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litterature

2021-09-17T09:22:05+02:00

La terre du bout du monde

Publié par Catherine et compagnie
La terre du bout du monde

J'ai lu récemment...

"La terre du bout du monde", de Tamara Mckinley.

J'avais déjà lu d'elle "La dernière valse de Mathilda", que j'avais bien aimé.

Tamara McKinley nous emmène encore une fois en Australie. J'ai passé un moment de lecture bien agréable, à tel point que j'ai prévu de lire prochainement le tome 2 : Les pionniers du bout du monde. Si vous aimez comme moi les grandes sagas familiales et historiques, il existe également un 3ème tome : l'Or du bout du monde.

La terre du bout du monde

Bonne lecture, et à bientôt !

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2021-09-15T16:35:53+02:00

Leurs enfants après eux

Publié par Catherine et compagnie
Leurs enfants après eux

J'ai lu récemment...

Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu. Je connaissais de lui "Aux animaux la guerre", que je n'avais pas lu mais vu, puisque ce roman social a été adapté pour la télé. Dans "leurs enfants après eux", on est encore dans l'est de la France, dans une Lorraine qui n'a plus grand chose à offrir, dans les années 90. Tout cela me parle biensûr, et j'ai dévoré ce livre qui m'a profondément marqué. Le ton, l'écriture, les passages crus, la poésie dans l'ordinaire m'ont beaucoup fait penser à un roman de Jean-Paul Dubois, lu il y a 15 ans : "Une vie française", qui, comme "leurs enfants après eux", fait partie des quelques livres qui m'accompagneront toute ma vie. C'est un roman sur l'adolescence dans toute sa beauté brute, la violence, l'ennui, l'espoir, l'envie et les désillusions. La vie en fait.

Leurs enfants après eux

Extraits choisis :

" Pendant un moment, il sentit leurs regards dans son dos et grilla le stop avant de prendre la rue Clément-Hader. Elle était complètement déserte à cette heure-là, et plongeait à pic vers le centre-ville. A l'horizon, le ciel avait pris des couleurs exagérées. Grisé, il lâcha le guidon et ouvrit les bras. La vitesse faisait battre les pans de son débardeur. Il ferma les yeux un instant, le vent sifflant à ses oreilles. Dans cette ville moitié morte, étrangement branlée, construite dans une côte et sous un pont, Anthony filait tout schuss, pris de frissons, jeune à crever."

 

" C'était ce truc qui passait en boucle sur M6. en général, ça donnait envie de casser une guitare ou de foutre le feu à son bahut, mais là, au contraire, chacun se recueillit. C'était presque encore neuf, un titre qui venait d'une ville américaine et rouillée pareil, une ville de merde perdue très loin là-bas, où des petits blancs crades buvaient des bières bon marché dans leurs chemises à carreaux. Et cette chanson, comme un virus, se répandait partout où il existait des fils de prolos mal fichus, des ados véreux, des rebuts de la crise, des filles mères, des releuleuh en mob, des fumeurs de shit et des élèves de Segpa. A Berlin, un mur était tombé et la paix, déjà, s'annonçait comme un épouvantable rouleau compresseur. Dans chaque ville que portait ce monde désindustrialisé et univoque, dans chaque bled déchu, des mômes sans rêve écoutaient maintenant ce groupe de Seattle qui s'appelait Nirvana. Ils se laissaient pousser les cheveux et tâchaient de transformer leur vague à l'âme en colère, leur déprime en décibels. le paradis était perdu pour de bon, la révolution n'aurait pas lieu ; il ne restait plus qu'à faire du bruit. Anthony suivait le rythme avec sa tête. ils étaient trente comme lui. il y eut un frisson vers la fin et puis ce fut tout. Chacun pouvait rentrer chez soi."

 

" Quand elle rentrait le week-end, elle trouvait ses parents occupés à mener cette vie dont elle ne voulait plus, avec leur bienveillance d'ensemble et ces phrases prémâchées sur à peu près tout. Chacun ses goûts. quand on veut on peut. Tout le monde peut pas devenir ingénieur. Vanessa les aimait du plus profond, et ressentait un peu de honte et de peine à les voir faire ainsi leur chemin, sans coups d'éclat ni défaillance majeure. Elle ne pouvait pas saisir ce que ça demandait d’opiniâtreté et d'humbles sacrifices, cette existence moyenne, poursuivie sans relâche, à ramener la paie et organiser des vacances, à entretenir la maison et faire le dîner chaque soir, à être présent, attentif tout en laissant à une ado déglinguée la possibilité de gagner progressivement son autonomie."

Belles lectures, et à bientôt !

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2020-02-20T16:58:05+01:00

La Dame du fleuve

Publié par Catherine et compagnie
La Dame du fleuve

Titre : La Dame du fleuve. Retrouvé également sous le titre La Dame des deux terres.

Auteure : Wendy Wallace

Traduction : de l'anglais par Karine Reignier-Guerre

Date de publication : 2015

Genre : roman historique

Quatrième de couverture :

1882, une jeune femme débarque en Egypte : un voyage fascinant et terriblement dangereux...

Pour soigner son asthme, Harriet, passionnée d'Egyptologie, convainc sa mère Louisa de l'emmener à Alexandrie. Yael, sa tante, vieille fille bigote, sera du voyage. Au cours de la traversée, Harriet rencontre un peintre au charme troublant, Soane. Cet homme et sa mère, va-t-elle découvrir, sont d'anciennes connaissances. Alors pourquoi Louisa semble-t-elle le fuir ? Quel lien obscur les unit ?Arrivée à Alexandrie, Harriet est envoûtée par les lieux. Mais dans ce pays intense où la révolte gronde, le sombre passé de Luisa risque de bouleverser la vie de la jeune fille...

Mon avis :

L'auteure a une belle plume, c'est un roman agréable à lire. J'ai apprécié que l'héroïne soit décrite comme une jeune femme un peu trop maigre, trop grande et pas spécialement belle (il n'est pas dit qu'elle est moche non plus), ça nous change un peu. J'ai aimé les descriptions de ce pays envoûtant, les excursions dans la vallée des rois...L'évolution de chacun des personnages est intéressante également.  L'intrigue, faite de flash-back qui sont en fait les souvenirs de Louisa, est assez bien menée. Néanmoins, on se dit assez vite que Louisa se met la rate au court bouillon pour pas grand chose et qu'il aurait suffit qu'elle parle franchement avec Soane pour aplanir les choses. Mais enfin, il faut sans doute se souvenir que c'était une époque pleine de tabous, surtout dans ce milieu privilégié. Le tout se termine un peu en queue de poisson, j'aurais bien aimé un deuxième tome pour développer la vie future d'Harriet (j'en dis volontairement peu à ce sujet pour ne pas vous spoiler !) Il s'agit du premier roman de Wendy Wallace traduit en français, je serais curieuse d'en lire un autre pour me faire une idée plus précise de cette auteure.

Je vous souhaite de belles lectures, et à très bientôt !

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2019-10-17T09:07:43+02:00

Dans les forêts de Sibérie

Publié par Catherine et compagnie
Dans les forêts de Sibérie

Titre : Dans les forêts de Sibérie

Auteur : Sylvain Tesson

Date de publication : 2011

Genre : récit autobiographique, carnet de voyage

Quatrième de couverture : 

«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."

Dans les forêts de Sibérie

Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce livre. Sylvain Tesson nous livre dans ce carnet d'ermitage, ses pensées et ses réflexions sur notre société et le sens de la vie.  Certains passages sont de véritables pépites d'humour et de justesse. D'autres sonnent comme des petits poèmes à la Prévert. 

Dans les forêts de Sibérie

Extraits :

 

"Le courage serait de regarder les choses en face : ma vie, mon époque et les autres. La nostalgie, la mélancolie, la rêverie donnent aux âmes romantiques l'illusion d'une échappée vertueuse. Elles passent pour d'esthétiques moyens de résistance à la laideur mais ne sont que le cache-sexe de la liberté. Que suis-je? Un pleutre, affolé par le monde, reclus dans une cabane, au fond des bois. Un couard qui s'alcoolise en silence pour ne pas risquer d'assister au spectacle de son temps ni de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève."

 

"Un ermite ne menace pas la société des hommes. Tout juste en incarne-t-il la critique. Le vagabond chaparde. Le rebelle appointé s'exprime à la télévision.

L'anarchiste rêve de détruire la société dans laquelle il se fond. Le hacker aujourd'hui fomente l'écroulement de citadelles virtuelles depuis sa chambre. Le premier bricole ses bombes dans les tavernes, le second arme des programmes depuis son ordinateur. Tous deux ont besoin de la société honnie. Elle constitue leur cible et la destruction de la cible est leur raison d'être.

L'ermite se tint à l'écart, dans un refus poli. Il ressemble au convive qui, d'un geste doux, refuse le plat. Si la société disparaissait, l'ermite poursuivrait sa vie d'ermite. Les révoltés, eux, se trouveraient au chômage technique. L'ermite ne s'oppose pas, il épouse un mode de vie. Il ne dénonce pas un mensonge, il cherche la vérité."

 

Dans les forêts de Sibérie

"La lune rhinocéros qui de sa corne d'ivoire blesse la nuit couleur d'Afrique."

 

"C'est drôle, on se décide à vivre en cabane, on s'imagine fumant le cigare devant le ciel, perdu dans ses méditations et l'on se retrouve à cocher des listes de vivres dans un cahier d'intendance. La vie, cette affaire d'épicerie."

 

" Au carreau ce soir, la mésange, mon ange."

Dans les forêts de Sibérie

"Rien ne vaut la solitude. Pour être heureux, il me manque quelqu'un à qui l'expliquer."

Je vous souhaite de belles lectures, et à très bientôt !

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2019-08-13T15:10:00+02:00

Les ombres de Rutherford Park

Publié par Catherine et compagnie
Les ombres de Rutherford Park

Titre : Les ombres de Rutherford Park

Auteure : Elisabeth Cooke

Traduction (de l'anglais) : Benoit Domis

Date de publication : 2013

Genre : roman historique

Synopsis :

Pour la famille Cavendish, Rutherford Park est bien plus qu'une propriété. C'est un mode de vie régi par des règles strictes, des réceptions somptueuses... mais aussi des désirs inexprimés et des non-dits. Octavia Cavendish, la maîtresse de maison, vit comme un oiseau dans une cage dorée. Son mari William a fait fructifier la fortune de la famille, mais il étouffe dans son rôle. Quant à Harry, leur fils, il ne rêve que de participer à l'aventure de l'aviation naissante plutôt que de suivre sagement les traces de son père.
La veille de Noël 1913, le monde bien rangé de Rutherford Park se fissure. Octavia découvre que son mari dissimule un lourd secret depuis des années. Et puis, il y a Emily, une femme de chambre, qui est sur le point de faire éclater un scandale qui risque de ruiner la famille... 

Mon avis :

Avis mitigé pour ce livre que j'ai pourtant lu très vite. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, la plupart sont même assez antipathiques. L'histoire se déroule à la veille de la 1ère guerre mondiale, qui va venir faire éclater ce petit monde trop bien rangé, plein de codes et de rigueur. Au programme : coucheries, mensonges, enfant illégitime, amours déçues. Vous avez l'impression d'avoir déjà lu ce livre dix fois ? oui, moi aussi. Néanmoins la lecture est agréable, si comme moi vous aimez les sagas familiales, il y a de bonnes chances pour que la sauce prenne. Il y a une suite intitulée "les heures noires de Rutherford Park" que je lirais bien volontiers.

Bonne lecture et à bientôt !

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2019-03-04T11:56:41+01:00

Le châle de cachemire

Publié par Catherine et compagnie
Le châle de cachemire

Titre : Le châle de cachemire

Auteure : Rosie Thomas

Traduction : de l'anglais par Marie-Axelle de la Rochefoucauld

Date de publication : 2013

Genre : romance historique 

Synopsis :

" Inde, 1940. Jeune mariée, Nerys a quitté la campagne galloise pour accompagner son mari missionnaire. Alors que la guerre du Cachemire éclate, elle découvre Srinagar, la ville au bord du lac, où les britanniques dansent et flirtent de manière insouciante. 

Angleterre, de nos jours. En faisant du tri dans la maison de son père, Mair découvre un éblouissant châle ancien et une boucle de cheveux d'enfant. Intriguée par leur provenance, elle se lance dans une quête qui changera à jamais sa vie."

Cet ouvrage a reçu le prix du Grand Roman en Angleterre.

Mon avis :

Comme mon précédent article sur "Meurtres à Pékin", je n'ai pas fini ce livre. J'ai arrêté à la moitié. En fait je me suis ennuyée. Je ne me suis pas attachée aux personnages. Je n'ai pas réussi à me laisser prendre par l'histoire. Pourtant ce roman avait vraiment tout pour me plaire. Déjà, l'illustration de couverture est très belle, ce qui compte à mes yeux quand je choisis un livre. Ensuite la promesse d'exotisme, de voyage. L'histoire en elle-même ; deux femmes vivant à deux époques différentes m'avait parlé également. Enfin le côté historique avait fini de me séduire. Et pourtant...la magie n'a pas opéré. Cependant j'ai aimé voyager en Inde, et je salue le travail documentaire. Je ne souhaite pas rester sur un avis aussi mitigé, surtout que je sens qu'il aurait suffit d'un rien pour que j'entre complètement dans ce livre, et je vais prochainement retenter ma chance avec un autre roman de Rosie Thomas : "Les brumes du Caire". 

Bonne lecture et à très bientôt !

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2019-02-25T15:05:13+01:00

Meurtres à Pékin

Publié par Catherine et compagnie
Meurtres à Pékin

J'ai choisi de vous présenter également des livres qui m'ont moins plu, parce que je trouve qu'au final ce n'est pas une raison suffisante pour les écarter. 

 

Titre : Meurtres à Pékin

Auteur : Peter May

Traduction : de l'anglais par Ariane Bataille

Date de publication originale : 1999

Genre : roman policier

Synopsis :

"Le cadavre carbonisé d'un homme est découvert un matin dans un parc de Pékin, ville au passé glorieux avide de modernité, entre tentation capitaliste et vestiges du communisme. Le même jour, deux autres corps sans vie sont trouvés à deux endroits différents de la ville. Pour seul indice, un mégot de cigarette américaine laissé en évidence à côté de chacun des trois corps, comme une signature. Margaret Campbell, médecin légiste exerçant aux Etats-Unis qui se trouve à Pékin pour une série de conférences, est embarquée malgré elle dans l'enquête de Li Yan, fraîchement promu commissaire. L'américaine rigoureuse et le chinois ironique et énigmatique vont devoir refréner leurs dissensions et conjuguer leurs talents pour découvrir la vérité, fût-ce au péril de leur vie. car si les lieux sont exotiques et chargés de tradition, les dangers, eux, sont bien du XXIè siècle : menace OGM et magouilles politiques."

Installé dans le Sud de la France, l'écossais Peter May est l'auteur de nombreux romans policiers, notamment de cette "série chinoise" en 6 volumes qui a rencontré un grand succès et lui a valu d'être nommé membre honoraire de l'Association des écrivains de romans policiers de Pékin. 

Mon avis : 

Je me suis arrêtée aux 2/3. L'américaine est imbuvable. Elle me fait l'effet d'une idiote arrogante, incapable de comprendre que les Etats-Unis ne sont pas le centre du monde ni la seule culture valable. Certains passages sont, à mon sens, à la limite du racisme. Concernant l'enquête en elle-même, ça n'avance pas. J'imagine que les choses évoluent ensuite, l'enquête comme la mentalité de Margaret, mais si je dois attendre la fin d'un livre pour ne plus m'ennuyer et commencer à apprécier les personnages, c'est tout de même embêtant. Par contre, j'ai beaucoup aimé les descriptions de Pékin, la culture, la vie quotidienne. Ça m'a vraiment intéressée, j'adore voyager à travers mes lectures. 

 

Je vous souhaite de belles lectures, et à très bientôt !

 

 

 

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2019-01-14T14:49:37+01:00

La terre des mensonges

Publié par Catherine et compagnie

La terre des mensonges

Auteure : Anne B. Ragde

Traduction : traduit du norvégien par Jean Renaud

Genre : fiction - saga familiale

Date de publication originale : 2004

 

La terre des mensonges

L'histoire :

"Quelques jours avant Noël, en Norvège, dans une ferme délabrée de Trondheim, la tyrannique Anna Neshov se meurt. Ses trois fils, leur père, ombre fantomatique et Torunn, l'unique petite-fille, se retrouvent alors pour la première fois pour une confrontation explosive où éclateront les drames secrets dont sont tissées leurs vies..."

Mon avis :

La terre des mensonges est le premier tome de ce qui devait être une trilogie, puis finalement un tome 4 a vu le jour récemment. Cette saga a obtenu de nombreux prix, et notamment le très prestigieux prix Riksmal (équivalent du Goncourt français). Elle a été adaptée au théâtre et à la télévision. 

Je suis tombée tout-à-fait par hasard sur ce livre, qui était sur le présentoir "Coups de cœur" de ma petite bibliothèque de campagne. Le rythme est lent, tout est dans l'ambiance, les mots choisis, pas un de trop. C'est un style à part, un peu déconcertant au début, et puis on se laisse happer.

 Le livre commence sur un prologue qui malheureusement en dit trop, à mon avis, de sorte que je m'attendais à une révélation du genre pour le dénouement. Après le prologue viennent des parties qui décrivent chacune la vie d'un des fils. Torunn, la petite-fille, a elle aussi droit à son chapitre propre. Ce n'est que bien avancé dans le livre que tous ces personnages se retrouvent. Certains personnages sont attachants, notamment Erlend, le plus jeune frère, homosexuel vivant à Copenhague. C'est aussi celui qui a le mieux réussi, tant sur le plan sentimental que financier. J'attends d'avoir lu le tome 2 pour me faire une idée plus précise sur les deux autres frères ; Tor, le fils aîné, qui s'est occupé de la ferme toute sa vie et qui semble préférer les cochons aux humains, un paysan comme on l'imagine, qui parle peu. Et surtout Margido, un vieux garçon qui dirige une société de pompes funèbres, et que je n'arrive pas bien à cerner. La révélation arrive à la fin ; on s'y attendait, mais quand-même, on relit plusieurs fois le passage en question pour être sûr d'avoir bien compris, et réfléchir aux nouveaux liens familiaux : donc qui est qui par rapport à qui ? Une fois qu'on a compris, ok, on accepte le truc et on a hâte de découvrir la suite. On pressent déjà une affinité de Torunn pour la ferme : et si elle venait s'y installer et par la même occasion, renouer avec son père qu'elle connait si peu ? Quelle place vont prendre ses oncles dans sa vie ? On verra tout ça dans le tome 2 "La ferme des Neshov". 

 

Bonne lecture et à bientôt !

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2018-08-20T12:18:04+02:00

La dernière valse de Mathilda

Publié par Catherine et compagnie

La dernière valse de Mathilda

auteure : Tamara McKinley

Traduction : traduit de l'anglais (Australie) par Catherine Ludet

Genre : Fiction

Année de parution : 1999

 

La dernière valse de Mathilda

L'histoire :

" Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse. un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront plus jamais comme avant...Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. A mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille...A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ? Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'oeuvre de Colleen McCullough. "

Tamara McKinley  a été élevée par sa grand-mère en Australie. Publié dans dix-sept pays, la dernière valse de Mathilda a enthousiasmé des centaines de milliers de lectrices. En Suède, ce roman a été élu "saga de l'année".

Mon (humble) avis :

Cette saga romantique m'a tenue en haleine durant mes vacances cet été. Chaque soir, j'avais hâte de me plonger dans la nouvelle vie de Jenny, ou dans le passé de la malheureuse Mathilda par le biais de son journal intime, lu par Jenny. Toute l'ambiance du bush australien est très bien transmise, on ressent comme si on y était la chaleur étouffante, la lumière, les couleurs de cette terre hostile mais superbe. Bref, c'est un bon bouquin de vacances. Voilà pour le positif. Pour le reste, ce livre ne vous laissera sans doute pas un souvenir impérissable : pas mal de clichés, des personnages stéréotypés, des situations improbables et une fin assez prévisible. Rien de nouveau sous le soleil australien donc, cependant des bonnes surprises aussi, et surtout, l'essentiel : Tamara McKinley nous embarque dans son histoire et nous fait passer un agréable moment de lecture.

Bonne lecture, bonne fin de vacances et à bientôt !

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2018-07-20T09:07:29+02:00

La Passe-Miroir - livre 1 : Les fiancés de l'hiver

Publié par Catherine et compagnie

La Passe-Miroir - livre 1 : Les fiancés de l'hiver

Auteure : Christelle Dabos

Genre : fantasy

Année de parution : 2013

Prix : gagnant du Concours du premier roman 2013 et gagnant du Grand Prix de l'Imaginaire 2016

L'histoire :

" Sous ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objet et traverser les miroirs. Quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons, la jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel."

Mon (humble) avis :

Les fiancés de l'hiver est le premier tome d'une saga d'au moins quatre livres, le 4ème est actuellement en cours d'écriture. L'auteure, née en 1980, a forcément été influencée et marquée par le grand retour du fantastique et du monde de la magie avec la saga Harry Potter. J'y ai retrouvé également un peu de l'univers de Lewis Carroll. On notera d'ailleurs le thème du miroir comme point commun évident entre toutes ces œuvres. 

J'ai dévoré ce livre, d'une rare puissance imaginaire. Ce roman est sombre, l'atmosphère y est lourde, les personnages sont froids, voire carrément inquiétants, excepté Ophélie biensûr, comme la température glaciale qui règne à la Citacielle. Moi qui suis adepte des univers magiques plus douillets et enfantins, j'ai néanmoins été embarquée dans cette aventure. Pas forcément au point de lire le 2ème tome, car le tout manque de chaleur pour moi, mais c'est vraiment une question de goût personnel et cela n'enlève rien au grand talent de Christelle Dabos.

Je vous invite à visiter son site : www.passe-miroir.com

Bonne lecture, bonnes vacances et à bientôt !

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